Depuis plusieurs mois, la filière a alerté le gouvernement sur le coup d’arrêt de sa dynamique de développement et de la nécessité d’une revalorisation du tarif d’achat.

La publication des textes hier au JO confirme que les principales demandes de la filière ont été entendues et retenues par le gouvernement : annualisation de la capacité maximale de production, indexation du coefficient K permettant le calcul du tarif d’achat du biométhane et du coefficient L pour les contrats déjà signés, neutralisation de la dégressivité automatique du tarif, suppression de la baisse du tarif en cas de subvention Ademe (Coef Rai)… La filière s’en félicite.

Ces textes introduisent également des mesures supplémentaires d’efficacité énergétique. La filière reconnaît le besoin d’optimisation des rendements dans le contexte actuel de crise énergétique et climatique et souligne que les producteurs sont déjà fortement engagés pour optimiser les coûts de production et notamment d’énergie.

Ces différentes mesures sont portées de longue date par les représentants de la filière. La filière est très satisfaite de ces échanges et de l’écoute du gouvernement. Il s’agit de mesures nécessaires pour le développement de la biométhanisation en France. Ces textes devront être complétés dans les prochains mois par le lancement d’un nouvel appel d’offre et la mise en place des certificats de production de biométhane (CPB).

Ces signaux démontrent que le biométhane est un vecteur important de la décarbonation de nos usages. Dès 2030, la filière peut produire en France 70 TWh de gaz renouvelables (20 % de notre consommation). Le biométhane est plus qu’une énergie renouvelable : il conforte la production agricole en apportant un revenu complémentaire aux exploitants et il est au cœur d’une véritable économie circulaire en valorisant des déchets locaux. La filière est mobilisée pour participer aux discussions en cours sur la prochaine loi de programmation Énergie-Climat (LPEC), SNBC, PPE pour donner toute sa place aux gaz renouvelables.