Pourquoi avoir choisi France Mobilité Biogaz comme nouveau nom ?

Il nous fallait un nom plus vert et plus lisible pour porter les ambitions actuelles de la filière en termes de décarbonation et de développement.  
Ces dernières années, l’AFGNV (Association Française du Gaz Naturel Véhicules) a accompagné la croissance du gaz carburant dans le transport routier dans toutes ses dimensions : véhicules, réseau de stations, volumes.
Mais si l’acronyme « AFGNV » était familier de nos parties prenantes, il n’était pas compris du grand public. D’où l’idée d’opter pour un nom plus parlant, qui décrive le périmètre de l’Association en des termes simples. De plus, la filière vise aujourd’hui de basculer avant 10 ans vers 100% de bioGNV, un carburant qui décarbone autant que l’électricité d’origine française.
Dans son brainstorming pour le nouveau nom, le Conseil d’Administration a envisagé « Mobilité Gaz Verts » ou encore « France bioGNV », mais dans un cas on perdait la France, dans l’autre la visée grand public… bref, le consensus s’est fait sur « France Mobilité Biogaz ».
Plus largement, nous avons voulu moderniser et verdir l’identité de marque en faisant appel à une jeune directrice artistique de talent, Marthe Croissandeau, passée par des maisons comme LVMH et Renault. A l’arrivée : un logo vert et bleu plus épuré, plus « écolo », dont la forme elliptique évoque à la fois une roue qui avance et le cycle du carbone émis à la combustion, capté par les plantes et réutilisé lors de la production du biométhane.

Qu’est-ce que cette nouvelle dénomination implique pour vous à l’avenir ?

L’Association a aussi adopté une signature « climatique » : La décarbonation en route. Un clin d’œil au domaine routier qui n’exclut pas pour autant a priori le fluvial ou le ferroviaire de nos champs de mobilité…La nouvelle dénomination au sens large (nom + signature) est au service notre nouvelle ambition stratégique. Elle sonne comme une mobilisation en faveur du biométhane carburant, à l’heure où la faible prise en compte des énergies renouvelables par les décideurs politiques européens risque d’empêcher le bioGNV de jouer tout son rôle dans la décarbonation des transports.
Comme l’a dit Erwan Cotard lors du lancement le 13 novembre : « Nous avons à défendre une filière vertueuse mais aussi trop peu connue et menacée ». Or, le bioGNV sera une brique nécessaire du futur mix décarboné de la mobilité, aux côtés de l’électricité, des carburants liquides bas carbone et de l’hydrogène.

Quels sont les 3 mots que vous choisiriez pour décrire les enjeux défendus par France Mobilité Biogaz aujourd’hui ?

Trois verbes qui semblent de prime abord un peu redondants mais se complètent en réalité très bien : communiquer, promouvoir, partager.
Communiquer, c’est parler de notre filière à nos parties prenantes traditionnelles, et aussi désormais, sensibiliser un public plus large.
Promouvoir, c’est valoriser auprès des décideurs – français et européens – les atouts et les promesses du bioGNV. Avec pour objectif que la réglementation donne à notre carburant une place à la hauteur de ses mérites dans le mix énergétique du transport lourd.
Partager, enfin, c’est faire circuler l’expérience et les bonnes pratiques « en interne », entre les acteurs de la filière.